Le feuillardier s’apprête a ouvrir l’axe de fente pour obtenir deux feuillards.
Il utilise pour cela la serpe et frappe sur le « nez du banc ».
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Après avoir ouvert la fente, il utilise la pièce fendeuse du banc et sa dextérité fait le reste.
Observons le travail des deux mains et du genou gauche.
Il travaille à l’oreille. Le bois, lors de la fente émet « une musique » très particulière lorsqu’il se partage par son milieu.
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Pour riper le feuillard, il va utiliser le couteau de feuillardier à deux mains.
Cet outil est fabriqué à la taille de son utilisateur par le taillandier.
Un coté du tranchant est plat, l’autre biseauté. Il doit être souvent affiné par une poussière de pierre à affûter, très fine.
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Après avoir assujetti la lame de bois à affiner sur la banc à l’aide du crochet et de la cale, le travail de ripage peut commencer.
De larges copeaux sont levés.
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Un autre feuillardier au travail, on peut observer la taille et la forme du banc.
La hauteur de l’instrument est en rapport avec la taille du servant.
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Tous les outils nécessaires au feuillardier sont réunis, le banc – le couteau – la scie – la hache – le garde-côté (pièce portée sur l’abdomen et permettant de se protéger de la lame du couteau) – le maillet.
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Une autre activité du feuillardier, la fabrication d’éléments de clôture et de piquets fendus.
Ces grosses pièces sont fendues à l’aide du coutre. L’écartement est obtenu par un mouvement horizontal de cet outil à lame inversée.
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Le travail des deux mains est nécessaire pour conduire la fente dans l’axe du bois jusqu’au bout de la pièce à travailler.
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On peut noter l’outillage en bois fabriqué sur place par l’ouvrier pour lui permettre de maintenir la pièce à travailler.
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Quelquefois le travail en équipe était pratiqué. Chacun s’affairant à une partie de la tâche de ces hommes des bois. |